31/10/2007

Le Modéle Economique d'internet en Algérie


Une stratégie nationale de l’Internet pour rattraper le retard:

Des experts en nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont plaidé hier à Alger pour l’adoption d’une "stratégie nationale" pour rattraper le retard enregistré en Algérie dans le domaine de la "production de contenu internet".
"La production du contenu internet, c’est-à-dire l’offre de services sur le réseau, est au cœur du secteur des nouvelles technologies de l’information", a indiqué M. Sidi-Mohamed Hamzaoui, président de l’Association des fournisseurs d’accès web (providers), lors d’un débat au Forum du journal El-Moudjahid.
Aujourd’hui en Algérie,"on ne peut, via internet, ni faire de réservation de vol, ni procéde
r à des opérations bancaires, encore moins suivre des cours à distance ou faire du commerce électronique. C’est le désert", a regretté M. Hamzaoui.
Cette situation "n’est pas due à un manque de compétences, mais peut-être parce qu’on ne mesure pas réellement que l’Algérie risque d’être coupée de la civilisation inter
net", a-t-il estimé.

Fin de non-recevoir des Etats-Unis :

Les Etats-Unis ont opposé une fin de non recevoir, eux qui contrôlent le trafic à 90%. On a bien constaté alors que la démocratisation auxquels ces pays aspirent ne pouvait se faire immédiatement. Tunis a permis cependant de remarquer l’émergence de la société civile dans la société de l’information, chez les professionnels, industriels, consommateurs, pour M. Mohamed Hamzaoui la société civile a son mot à dire. Il faut cependant qu’elle soit structurée pour bien cerner les besoins. Chaque pays peut avoir une vision sur l’importance de ces besoins.

Un scénario qui existe en Algérie:

Ce scénario existe en Algérie, il se met doucement en place. Pour l’heure, ce qui existe a besoin d’être affiné, faire en sorte que pour le secteur des télécommunications, par exemple, l’ARTP aille plus loin que la délivrance des licences et autres autorisations. Nous avons besoin, affirme M. Hamzaoui, d’une régulation conséquente, qui se penche sur une politique des prix qui ne s’écarte pas des prix réels. Des propositions ont été faites par le mouvement associatif professionnel pour la restructuration d’Algérie Télécom dont on estime qu’elle exerce encore un certain monopole. L’ARTP a été saisie de cette doléance aussi. Pour l’orateur, Djawab doit être un provider qui s’aligne sur l’ensemble de la concurrence.

Education, santé, administration, les priorités:

Pour l’éducation, la santé, c’est normal, relève l’orateur, partager l’information, permettra à des éducateurs ou à des spécialistes de la santé d’intervenir du bout du monde pour aider à éduquer ou à soigner.
Pour la délivrance des actes administratifs, il n’est plus admissible en effet que l’on mette un temps, plus ou moins long, pour se faire délivrer des actes qui relèvent de la vie de tous les jours, et disponibles à travers Internet.
Transparence dans la production des informations, transparence dans la prise de décisions. C’est cela aussi la société de l’information. Il y a des pays qui ont évolué dans ce se ns, y compris des pays en voie de développement.

La loi comme premier chantier:

Pour M. Hamzaoui, le premier chantier est la loi et le règlement pour encadrer l’utilisation d’internet. Le débat est encore présent dans de nombreux pays sur la voie, la meilleure, pour concrétiser cet encadrement (droits d’auteur, etc.).
Pour l’orateur, l’existence des cyber-cafés et leur multiplication constitue un plus dans la construction de cette société de l’information à laquelle nous aspirons chez nous. Il s’agit aujourd’hui de réglementer et de contrôler l’usage de cet instrument qui a démocratisé l’usage de l’intérêt dans notre pays, obliger les cyber a f ermer à minuit est une hérésie. Pourquoi ne voir que ce qu’il y a de négatif, (cyber-criminalité), alors que le cyber-café est un élément de la démocratisation d’internet.


Réduire la fracture numérique à l’intérieur des pays:

Réduire la fracture numérique entre le Sud et le Nord, mais aussi à l’intérieur des pays du Sud, où certaines régions sont dépourvues de tout sur le plan de la santé, des télécommunications, etc.
A propos d’une question posée sur l’exposition, qui a eu lieu en marge du sommet, M. Younès Grar a parlé de l’organisation d’un concours destiné à récompenser le meilleur c ontenu en termes de production informatique des représentants de pays arabes, notamment Bahrein, Koweit, Egypte, les Emirats Arabes Unis ont présenté des projets. Pour M. Mohamed Hamzaoui, la question de l’internet est liée à l’existence du contenu, c’est de là qu’on peut ressentir qu’il y a progrès ou non, savoir s’il est possible de réserver un billet d’avion par internet, payer sa facture d’électricité, savoir si l’on réalise des opérations financières. Tout cela, tarde à voir le jour chez nous et pourtant les compétences existent. Le fait est qu’on ne mesure pas encore assez tout le bénéfice que l’on peut tirer de la mise en place de cette stratégie.
Aujourd’hui, nos voisins immédiats ont pris une bonne avance dans ce domaine. De nombreux autres pays émergents ont également avancé. La production de contenu est primordiale pour M. Hamzaoui, car il ne sert à rien de parler de disponibilité d’ordinateurs si l’on n’est pas en mesure de produire du contenu des logiciels.

1 million de PC:

L’existence d’un million de PC, n’est rien à côté d’une production de contenu dont l’expertise algérienne est capable. Pour attendre cet objectif, il y a de profondes réformes à poursuivre ou à entreprendre, notamment dans le domaine de la réforme de l’administration. Pour l’heure, la bureaucratie pénalise lourdement l’innovation, suggèrent les experts. Elle génère d’importants surcoûts qui réduisent les capacités de ceux qui veulent entreprendre. A propos de l’audiovisuel et du développement d’une technologie y afférente, suite à un e question posée dans le débat, M. Hamzaoui relève que la technologie applicable à l’audiovisuel, comme pour les nouvelles technologies de la communication, la technologie est là même.

Une production intellectuelle dite de contenu:


Il faut aussi une production intellectuelle à travers la fabrication de contenu notamment, la faculté de mettre à la disposition du citoyen l’ensemble des services qui lui facilitent l’accès en temps réel à l’information. L’avènement d’une société de l’information ne relève pas des seuls ingénieurs en informatique ou en télécoms, suggère M. Younès Grar, mais de l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux, juristes, administrateurs, hommes politiques, journalistes, mouvements associatifs. Pour permettre aux journaux d’insérer leur édition du jour dans internet, la seule intervention du technicien ou de l’ingénieur en informatique ou en télécommunication ne suffit pas, il faut le relais qui est indispensable, de l’homme de presse c’est aux journalistes en effet à adapter leur édition sur Internet.

Les cybercafés génèrent de 10 à 15.000 emplois:


A propos d’une question sur les cybercafés, il faut, rappellent les intervenants, que ces institutions servent de lieux d’apprentissage, de traitement de l’information et pas seulement qu’on s’en serve pour échanger des e-mails.
Il ne faut pas oublier, relève pour sa part, M. Younès Grar que ces cybercafés, sont de véritables petites entreprises et qu’elles génèrent des milliers d’emplois (10 à 15.000 emplois). L’intervenant y voit donc à travers cela une utilité sociale évidente à ce type d’entreprise à qui on doit donner une juste place dans la révolution de l’information vers laquelle on doit impérativement s’acheminer.
L’orateur plaide pour la mise en place d’une haute autorité, une institution qui soit reconnue pour son indépendance, pour que les mécanismes qui doivent favoriser l’émergence de la société de l’information puissent profiter à tous. C’est le rôle de l’Etat que de favoriser la mise en place d’une telle institution.
Tout cela c'étaient les nouvelles stratégies des TIC en Algérie pour rattraper le retard et avoir une civilisation d'internet et l'utilisation de ce moyen de mondialisations dans tous les domaines .

Source: El Abweb



Algérie Telecom


Sur les infos de la Télévision Algérienne du 26/10/07 de 20h j'ai entendue parlés que :
Algerie Télécom organise à partir d’aujourd’hui et sur trois jours au palais de la culture Zeddour Brahim une manifestation grand public sur Internet et les produits qu’elle commercialise......Fawri, easy .etc
On le sait, Internet explose en Algerie. Des milliers de foyers ont souscris des abonnements dont les prix ne cessent de baisser.
Après Fawri, qui fait figure de vétéran, actuellement, Algérie Télécoms a lancé la formule "easy" avec un partenaire chinois ZTE qui garantit une connexion de 128 kbps à 2.3 Mbps. Dans ce nouveau service la formule «SHDSL professionnel», est destinée aux grandes entreprises traitant de grands fichiers, elle permet d’avoir une connexion à Internet avec un débit de 2.3 Mbps symétrique (émission / réception),
Algerie telecom a lancé, aussi, a travers sa filiale Djaweb et avec un partenaire français Alcatel-Lucent.
Une offre internet haut débit sous l’appellation commerciale : Anis à partir d’aujourd’hui le public pourra mieux "voir" au Palais de la culture.

NTIC :La pénétration de l'Internet dans le Maghreb

L'hors de la conférence internationale sur la formation en TIC, ouverte dimanche 21 octobre 2007 à Alger, Dr Najat Rochdi, conseillère de stratégies auprès du PNUD-ICTDAR (Information and communication technology for development in arab region), a exposé une étude sur les télécommunications.



Les résultats situent la pénétration de l'Internet dans le Maghreb à hauteur de 2,5%. Par pays, le taux de connectivités à Internet est de l'ordre de 5,83% pour l'Algérie, 14,61 pour le Maroc et 9,46 pour la Tunisie. Pour ce qui est de l'informatique, la pénétration est de 1,06% en Algérie, de 2,35 au Maroc et de 5,63 en Tunisie.

Le nombre d'internautes est arrêté par cette même étude à 2,5 par 100 habitants dans tout le continent africain, contre 68,1 en Amérique du Nord. S'agissant de la télé densité fixe dont l'évolution est jugée très modeste, elle est située à 7,82% pour l'Algérie, à 4,26 pour le Maroc et à 12,47 pour la Tunisie. L'étude attribue, cependant, une croissance fulgurante à la téléphonie mobile qui a atteint une télé densité de 41,52% en Algérie, contre 39,37 au Maroc et 56,32 en Tunisie.
Comme résultat l'expert a invité les pays de la région a passer du stade consommateurs du TIC au rôle d'acteurs afin d'assurer un meilleurs avenir aux futurs générations .
Source: Investir en tunisie

25/10/2007

L'Algérie prévoit une forte croissance dans le secteurs des TIC à l'horizon 2010

J'ai trouvé cet article dans le Quotidien d'Oran qui me parait intéressant parce qu'il parle des projets des TIC en algérie qui prévoient d'atteindre un taux de connectivité à internet de 40% d'ici 2010: un réseau fixe avec 8 millions d’abonnés et un réseau mobile pour 22 millions d’abonnés pour une télédensité globale de 83%, un taux de connectivité à l’Internet de 40%, un taux de pénétration en ordinateur personnel de 20%, des réseaux de fibres optiques longs de 48.000 km et de faisceaux hertziens de 45.000 km.

Source: Algerie-dz

24/10/2007

Satlinker Un provider au service de la qualité


Satlinker, premier provider de solution Internet en Algérie installé depuis 1999 sur le marché, ne cesse de développer ses capacités dans le monde d'Internet. Le principal objectif de la société est de fournir des produits et services Internet qui s'articulent autour de solutions haut de gamme intégrées dans le domaine de l'Internet. Satlinker intervient essentiellement dans le domaine des réseaux sous toutes ses formes. Sa connaissance du marché algérien, avec ses années d'expérience, l'a amené, à développer fortement son activité de conseil et d'études avec une variété de services personnalisés et des solutions évolutives : études, installation de réseaux Intranet, Extranet, VPN, LAN, WAN, Wireless,….
Dans le domaine Internet, Satlinker propose diverses prestations, à savoir, la conception de sites Web, nom mage, hébergement de sites Web et connexion à Internet par satellite, des services pour lesquels elle a acquis une expérience avérée et un savoir-faire nourris par une veille technologique permanente.
Soucieux d'être toujours proche de ses partenaires, Satlinker propose des systèmes de connexion à Internet par satellite, en émission et réception, à haut débit et à faible coût.
La connexion à Internet par satellite en émission réception permet une indépendance totale vis-à-vis du réseau téléphonique et des providers locaux. La connexion est permanente et continue 24h/24 et 7j/7. Elle propose toutefois, une solution professionnelle et très bon marché qui a été conçue en coopération avec les meilleurs constructeurs tels que Radio STM, Lucide, Cisco et Harmonic Data pour ne citer que ceux-là.
Sa nouvelle solution SCPC en Flex-IP permet aux professionnels de l'Internet le transport de l'information efficace et pérenne dans des applications pointues comme la voix sur IP ,(VoIP), la vidéoconférence, la multidiffusion (Multicast) et bien sûr le réseau privé virtuel privé (VPN : Virtual Private Network). Le SCPC en mode Flex-IP permet un mode dédié en bande passante avec un CIR (Committed Information Rate) avec un bonus, qui double la descente DVB en MIR (Maximum Information Rate).
A noter aussi que Satlinker a participé au 11ème salon Hi-Tec 2007 qui s'est déroulé le 17 du mois en cours.
A rappeler également que la société a déjà signé un contrat de partenariat croisé avec Algérie Télécom Satellite qui lui permettra d'accéder aux installations du Téléport de Lakhdaria, de distribuer les solutions d'ATS basées sur les produits EMS et d'utiliser le Hub iDirect qui y sera déployé dans les semaines à venir.
Satlinker a mis sur le marché une nouveauté en terme de service, à savoir, "KMS" (Kiosque Multi Services) à qui Satlinker a donné le nom de Cyber Call House "CCH".
Le CCH est la plus grande partie des services Internet sous un seul toit. Comme son aînée le KMS, il fournira la téléphonie mais… en IP, il fournira aussi le fax, au moyen d'un télécopieur réseau, il fournira la photocopie, au moyen d'une imprimante réseau. En plus de ces services modernisés, le CCH fournira aussi l'accès Internet à haut débit au moyen de PC en libre service. L'autre grande nouveauté est la mise en place d'un 'Hot Spot' WiFi qui permettra aux alentours du CCH de bénéficier d'un accès Internet à haut débit pour peu que leur PC ou portable soit muni d'une simple carte WiFi.
En somme, Satlinker propose pour chaque type de connexion un système adéquat pour les entreprises et pour les institutions, la société propose des solutions idoines qui répondent aux attentes des clients.

Source: Satlinker

Conférence internationale sur la formation dans le domaine des TIC

J'ai trouveé cet article en langue arabe sur le journal ech-chaaab du lundi 22/10/2007 page 30 qui annonce que:


Le Dr Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Postes et des Technologies de l’information et de la communication, présidera, ce matin à 8h 30, à l’hôtel Sheraton, la conférence sur la formation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, qui sera organisée par ICDL Algérie, le représentant de la fondation ECDL (European Computer Driving License).

Source: Ech-Chaab

Participation d'Algérie au 23em congrés de l'AIPU


Créée en 1980, elle vise au développement de la pédagogie au niveau de l’enseignement supérieur dans le but de favoriser une plus forte collaboration internationale et interuniversitaire.
L’AIPU est constitué de sections locales dispersés sur trois zones géographiques ; Afrique, Amériques et Europe. Ensemble elles constituent l’association mondiale.

XXIIIème Congrès de l'Association Internationale de Pédagogie Universitaire

15 âu 18 Mai 2006, Monastir, Tunisie


Participation de l'Algérie dans ce congrés avce le sujet des TIC
Amphithéâtre M. Ennaifer :
« Technologies de l’information, de la communication,de l’évaluation et de la formation »

Présidents de séance : Chadly A, Peraya D.
15h50 : Introduction du e-learning dans une institution universitaire algérienne :
démarche, expérience et enseignements. Mouhouche A. (Algérie)


16h30 : Rôle du tuteur dans l’acquisition des connaissances et de leur transfert:
cas de la formation des enseignants aux TICE. Berrouk S, Jaillet A. (Algérie)

L’Algérie se félicite de «l’exemplarité» de la coopération avec l’Unesco

Le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a salué, vendredi dernier à Paris, "l’exemplarité " de la coopération entre l’Algérie et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco).
Le ministre, dans son intervention devant les participants à la 34e session de la Conférence générale de l’Unesco, a mis en exergue l’aide "précieuse" de cette organisation à la mise en œuvre de la stratégie de réforme du système éducatif national, initiée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
"C’est à travers un programme ambitieux et inédit dans le monde arabe que l’appui de l’Unesco à la réforme du système éducatif (programme PARE) nous a permis de concrétiser une multitude de composantes inscrites dans ce processus de refonte", a souligné le ministre, citant entre autres, "l’envoi d’experts pour animer des séminaires et ateliers de formation" et "le financement partiel de l’ensemble des opérations de réforme par le Japon".
M. Benbouzid s’est félicité du succès de cette coopération, traduit par "la détermination des principaux acteurs du PARE à voir ce programme prolongé d’une nouvelle période de trois années, nécessaire au parachèvement du processus national de réforme de l’éducation ".
Dans ce contexte, il a annoncé la signature d’un nouveau protocole avec l’Unesco. Le ministre a également brossé, chiffres à l’appui, un tableau de la situation du secteur éducatif national, relevant que " l’Algérie s’enorgueillit de compter parmi les pays arabes et musulmans où le taux d’alphabétisation de ses populations est l’un des plus significatifs ".
Il a également insisté sur l’action de réformer le système éducatif, initiée par le Chef de l’Etat en mai 2000, avec l’installation d’une commission nationale chargée de se pencher sur ce dossier.
"L’évaluation des résultats d’une réforme en matière d’éducation et de formation est une entreprise longue et difficile", a fait remarquer le ministre, tout en signalant que "la mise en oeuvre des premières actions de la refondation du système éducatif paraît déjà porteuses de promesses multiples".
Dans ce domaine, il citera le recyclage des enseignants, la refonte intégrale des programmes et manuels scolaires, la généralisation des TIC dans les établissements scolaires, l’ouverture accrue aux langues dès la 3e année primaire et le renforcement corrélatif des humanités dans tous les cursus de formation.
"La philosophie, l’éducation civique et la formation généralisée aux catégories de la citoyenneté moderne telles que l’éducation civique, l’éducation aux question environnementales, à la culture des droits de l’homme et à la démocratie sont devenues une réalité palpable dans le système éducatif algérien", a souligné encore le ministre.

New York : Le cinéma algérien à l’honneur

BAB EL WEB
de Merzak Allouache

2004, durée : 99'

Avec :
Laurence : Julie Gayet
Bouzid : Faudel
Kamel : Samy Naceri
Hadj-Patte Folle : Hacène Benzerari

Sorties :

7 mars 2005 ( Algérie)
16 mars 2005 ( France)

Synopsis
Kamel et son frère Bouzid vivent à Bab el Oued, un quartier populaire d'Alger. Kamel est un solitaire, désabusé et taciturne. Bouzid, plus jovial, est un mordu d’Internet. Il passe son temps dans un cybercafé à "chater" avec des filles du monde entier.
Sans vraiment y croire, il les invite à Alger.
Mais un jour, Laurence, une de ses correspondantes françaises, lui annonce qu’elle
accepte son invitation.
Et qu'elle arrivera à Alger dans une semaine ! Pour Bouzid, c'est la catastrophe :
comment recevoir Laurence alors qu'il habite dans un modeste appartement avec toute sa famille ?
Malgré ses réticences, Kamel accepte d'aider son frère à organiser
le séjour de la jeune femme…
Le cinéma algérien, encore très peu connu aux Etats-Unis, est à l’honneur, en octobre - novembre, à New York, où sont projetés, dans le circuit cinéma d’art et d’essai, plusieurs films, les plus marquants de la cinématographie algérienne de ces dernières années.

Source: EL Moudjahid

Haïchour reçoit les ambassadeurs du Brésil et du Portugal

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a reçu, hier, respectivement M. Sergio França Danese, ambassadeur du Brésil, et M. Luis De Alemeda Sampaïo, ambassadeur du Portugal en Algérie.
Ils ont abordés le sujet de la copération bilatérale entre l'algérie et les deux pays aussi l’expérience OUSRATIC dont l’objectif est de doter 6 millions de familles de PC d’ici à 2010.
En fin la coopération entre l’Algérie et le Brésil, d’une part, et l’Algérie et le Portugal, d’autre part, ont connu une nouvelle dynamique aprés la visite du président algerien à ces deux pays .

L’Etat veut éradiquer l’analphabétisme numérique

J'ai lu cet article dans le journal EL-MOUDJAHID qui parle de l'analphabétisme numérique et l'internet du ministre de la Poste et TIC qui a signalé les point suivant:
  • L’Etat veut arrimer l’Algérie à la société de l’information par le développement des NTIC l 16.000 localités rurales bénéficieront de l’accès au réseau national des télécoms.
  • 4 établissements scolaires et une APC en phase pilote des projets «e-école » et «e-commune».
  • Le projet e-gouvernement relie 12.000 sites d’institutions publiques en intranet.

M. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a affirmé, hier à partir du Palais des expositions — où il a pris part à une rencontre sur l’analphabétisme numérique organisée en marge du Salon Hi-Tec.
l’engagement de l’Etat pour l’éradication de l’analphabétisme dans le cadre du plan d’action adopté par le sommet de Genève en 2003 sur la société de l’information....etc
Source:El Moudjahid

20/10/2007

La situation de réseau internet en Algérie par rapport aux voisins ?


Au plan institutionnel et économique, le développement de l’Internet est encore plus faible. En dehors de quelques sites institutionnels (Ministères, agences publiques, universités, centres de recherche), rarement mis à jours et au contenu relativement modeste, il n’existe pas encore en Algérie une culture fortement établie de l’Internet. Le commerce électronique au sens large du terme y est inexistant. Le seul projet notable en ce domaine, portant sur la mise en place d’un réseau Intranet gouvernemental dont le lancement était prévu pour le mois de septembre 2005, n’a pas encore été concrétisé. Les entreprises privées productrices de biens matériels, les PME-PMI en particulier, n’accordent pas encore l’intérêt requis au développement des sites Interne


Unités

Algérie

Tunisie

Maroc

Égypte

Liban

Turquie

Population ( 2004)

Millions hab.

32.3

9.9

31.1

73.4

3.7

72.3

Population urbaine( 2004)

%

59

64

57

42

88

66

Dépenses des ménages

(Consommation finale 2003)

Milliards USD courants

30

17

28

59

18

160

Taux de la population vivant avec moins de 1 USD par jour .

%

1.2

0.3

0.6

3.1


0.9

Taux de parité du pouvoir d’achat

(2001-2003)

Échelle de 1 (Haut) à 5 (Faible)

3.01

2.88

2.71

3.24

1.2

2.01

Nombre de lignes téléphoniques

Pour 1000 personnes

61

117

38

110

199

281

Abonnés aux téléphones fixe et mobile (Télé densité globale)

Pour 1000 personnes

74

169

274

177

426

629

Coût de la communication téléphonique. 1996-2002

USD/

3 minutes

4

6

2

3

4

2

Coût de la connection Internet

(Service et téléphone)

USD/

20heures

18

17

25

5

37

20

Nombre de micro-ordinateurs

Pour 1000 personnes

8

31

24

17

81

45

Nombre d'Internautes

Pour 1000 personnes

16

52

24

28

117

73




















































































L’ensemble des experts en TIC s’accordent à relever le fait que la modicité du taux de pénétration de l’Internet et la sous utilisation de ce dernier en Algérie découle de plusieurs facteurs:

- L’absence d’une vision stratégique globale quant au développement des technologies de l’Internet impliquant la fixation d’objectifs clairs et le développement des sites Internet a contenu numérique local accessible.

- L’inexistence d’une industrie de contenu Internet en Algérie.

- La faiblesse relative des débits offerts qui retentissent négativement sur la qualité des connections au niveau des consommateurs finaux à l’instar des ménages, des cybercafés, des universités, des entreprises et des institutions publiques.

- Le coût relativement élevé des communications téléphoniques qui grèvent significativement le coût des connections Internet.

- La faible croissance du réseau de téléphonie fixe et le coût encore élevé, comparativement au pouvoir d’achat, du matériel informatique.

Bref, le développement de l’Internet est en train de s’opérer en Algérie mais reste insuffisant compte tenu des besoins et des opportunités économiques en présence. Les pouvoirs publics affichent un intérêt certain pour les technologies de l’Internet mais sont loin de l’inscrire au centre des stratégies de développement économique et de la formation des citoyens de demain.